Fortement subventionné par l’État, le coût des études en France est modéré pour les étudiants.
LES DROITS D'INSCRIPTION POUR L'ANNÉE UNIVERSITAIRE 2022/2023
Choisir d’étudier en France, c’est accéder à des formations de qualité et accessibles au plus grand nombre. Les droits d’inscription dans les établissements publics d’enseignement supérieur français sont faibles car l’État prend en charge une partie du coût des formations dispensées dans ces établissements publics. Le coût réel des études y est le même qu’ailleurs dans le monde, soit environ 10 000€ par an. La différence est qu’en France, l’État en assume une grande part.
DROITS D'INSCRIPTION DANS LES ÉTABLISSEMENTS PUBLICS POUR L’ANNÉE UN
Vous êtes un étudiant français ou ressortissant d’un pays de l’Union Européenne, de l’Espace Economique Européen ou de la Suisse
L’Etat continuera de prendre en charge l’essentiel du coût de votre formation dans un établissement d’enseignement supérieur public. Les droits d'inscription seront similaires à ceux de l'année 2022/2023, soit :
170 euros pour une année en cycle de Licence ;
243 euros pour une année en cycle de Master ;
601 euros pour une année de cursus en formation d'ingénieur dans un établissement sous tutelle du ministère en charge de l’enseignement supérieur * ;
380 euros pour une année de Doctorat.
* A l'exception des cursus débutés à partir du 1er septembre 2018 dans les Ecoles Centrales de Lille, Lyon, Marseille et Nantes, et à l’Ecole des Mines de Nancy où les droits d’inscription seront de 2 500€.
Vous êtes un étudiant d’une autre nationalité
Si vous étiez déjà inscrit dans un établissement public d’enseignement supérieur en 2022/2023 et que vous poursuivez vos études, le montant des droits d’inscription que vous aurez à acquitter ne changera pas. L’Etat continuera de prendre en charge l’essentiel du coût de votre formation.
Vous devrez vous acquitter de droits d’inscription différenciés si vous arrivez en France à la rentrée 2019 et que vous vous inscrivez pour la première fois dans un cycle d'enseignement supérieur (première inscription en Licence, Master ou Doctorat) . L’Etat prendra alors en charge les deux tiers du coût de votre formation. Le montant des droits d’inscription que vous aurez à payer sera de
2 770 euros pour une année en cycle de Licence ;
3 770 euros pour une année en cycle Master ;
3 770 euros pour une année en cycle de Doctorat.
Bon à savoir
Les écoles d’ingénieurs sous tutelle des ministères en charge de la défense (ENSTA Paris Tech, ISAE, Polytechnique …), de l’économie (Mines Paris Tech, les écoles de l’Institut Mines Telecom …) et de l’agriculture (AgroParisTech, Montpellier Sup Agro …) pratiquent des tarifs différents. Renseignez-vous bien sur le montant des droits d’inscription et des frais de scolarité sur le site de l’école qui vous intéresse.
Il existe également des frais de concours pour accéder aux écoles d'ingénieurs.
Retrouvez les montants des frais de scolarité pour l’ensemble des formations dispensées dans les établissements publics français sur le site du gouvernement dédié aux étudiants.
ESSAYONS D'Y VOIR PLUS CLAIR : ÊTES-VOUS CONCERNÉS ?
Vous devrez acquitter des droits d’inscription différenciés (c’est-à-dire des droits d’inscription d’un montant différent de celui applicable aux ressortissants français) si …
… vous avez la nationalité d’un pays situé hors de l’Union Européenne (UE), de l’Espace Economique Européen (EEE), de la Suisse ou si vous êtes ressortissant d’un pays n’ayant pas conclu avec la France un accord prévoyant le paiement de droits d’inscription dans les mêmes conditions que les étudiants français et que :
1) Vous arrivez en France à la rentrée universitaire 2021 et vous vous inscrivez pour la première fois dans un cycle d'enseignement supérieur (première inscription en Licence, Master ou Doctorat) ;
2 ) Vous vous inscrivez dans un établissement d’enseignement supérieur public, dépendant du ministère en charge de l’Enseignement supérieur. C’est le cas de toutes les universités par exemple.
Vous ne devrez pas payer les droits d’inscription différenciés si …
Vous avez la nationalité d’un pays de l’Union Européenne (UE), de l’Espace Economique Européen (EEE) ou de la Suisse ;
Vous avez la nationalité d’un pays ayant conclu un accord avec la France prévoyant le paiement de droits d’inscription dans les mêmes conditions que les ressortissants français (Andorre, Canada, à condition d’être domicilié au Québec) ;
Vous avez la nationalité d’un autre de ces pays et ...
… vous étiez déjà inscrit dans un établissement public d’enseignement supérieur en 2018/2019 et vous continuez vos études.
… vous étiez inscrit en 2018/2019 dans une formation préparatoire à l’entrée en Licence, Master ou Doctorat (comme une formation en Français Langue Etrangère - FLE) et vous commencez votre cycle d’études en 2019/20.
… vous venez étudier en France dans le cadre d’un partenariat entre universités qui prévoit une exonération des droits d’inscription. C’est le cas des programmes d’échanges Erasmus + notamment.
… vous êtes titulaire d’une bourse du gouvernement français (BGF) ou avez été exonéré du paiement du montant des droits d’inscription sur décision l’ambassade de France de votre pays d’origine ou du pays où vous résidez.
… vous venez étudier en France en bénéficiant d’une bourse ou d’une exonération du paiement des droits d’inscription accordée par l’établissement où vous serez inscrit.
… vous avez le statut de réfugié ou vous êtes bénéficiaire de la protection subsidiaire.
… vous avez le statut de résident en France ou vous êtes en possession d’une carte de séjour portant la mention « vie privée et familiale ».
QUELS SONT LES ÉTABLISSEMENTS PUBLICS CONCERNÉS?
Voici la liste des principaux établissements d’enseignement supérieur publics en France dont l’essentiel des frais de scolarité est pris en charge par l’État :
- l’ensemble des universités françaises ;
- l'ensemble des communautés d'universités et établissements ;
- l'Institut National Polytechnique de Toulouse ;
- les quatre écoles centrales (Lille, Lyon, Marseille, Nantes) ;
- les six instituts nationaux des sciences appliquées ou INSA (Lyon, Rennes, Toulouse, Rouen, Strasbourg et Centre-Val de Loire) ;
- les trois universités de technologie (Compiègne, Belfort-Montbéliard, Troyes) ;
- les quatre écoles normales supérieures ou ENS (Cachan, Lyon, Rennes) ;
- 9 établissements et écoles d'ingénieurs extérieurs aux universités,
- vingt grands établissements comme le Collège de France, le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), l’Institut national de langues et de civilisations orientales (Inalco) ou encore l’école des hautes études en sciences sociales (Ehess) ;
- les cinq établissements français à l’étranger : l’école française d'Athènes, l’école française de Rome, l’école française d'Extrême-Orient, l’Institut français d'archéologie orientale du Caire et la Casa de Velázquez de Madrid ;
- les vingt-cinq organismes publics de recherche dont le CNRS, le CNES, le CIRAD, l’INSERM, l’INRA, ou encore l’IFREMER.
N’hésitez pas à consulter la liste ministérielle officielle pour vérifier si votre établissement en fait bien partie.
LES FRAIS DE SCOLARITÉ DANS LES ÉTABLISSEMENTS PRIVÉS FRANÇAIS
Les frais de scolarité dans les établissements privés, notamment dans les écoles de commerce, sont sensiblement plus élevés que dans le public. En général, ils atteignent 3 000 à 10 000 euros par an. Renseignez-vous sur le site de chaque établissement pour connaître le montant exact des frais de scolarité de votre formation.
18 % des étudiants en France sont inscrits dans des établissements privés. Le caractère privé d’un établissement signifie qu’il n’a pas été créé par l’État. Le niveau des financements publics y est donc variable. Dans certains cas, l’État peut reconnaître officiellement un établissement et l’autoriser à délivrer les diplômes nationaux. Il dispose alors d’un droit de regard sur les formations qui y sont dispensées, ce qui est une garantie de service et de qualité. Par exemple, les cinq instituts catholiques (Paris, Lille, Angers, Lyon, Toulouse) et certaines écoles de commerce ou d’ingénieurs sont des établissements privés reconnus par l’État.